Burkina-Faso: Activistes payés à coût de millions pour effectuer des basses besognes
Certains internautes s’autoproclamant activistes font fi de l’usage utile et bénéfique des réseaux sociaux et choisissent de verser dans le populisme dangereux. Cette utilisation gauche des NTIC a entraîné la déstabilisation du pouvoir des précédents dirigeants du Burkina-Faso.
Le monde est devenu un village planétaire grâce aux avancées réalisées en matière de technologie, notamment la télécommunication. Et les publications web ont un impact profond sur les utilisateurs des réseaux sociaux selon l’orientation des messages diffusés. Au pays des hommes intègres, certains activistes ont choisi d’abandonner la valeur de l’intégrité qui a toujours caractérisé les burkinabè pour devenir des prédateurs de gain facile. En lieu et place d’analyse et de messages constructifs pouvant aider à l’avancée du pays, l’avènement des réseaux sociaux dans les années 2010 a malheureusement aussi provoqué la naissance de ces activistes arrivistes. Ceux-ci ont fait chuter le régime Compaoré en 2014.
Le régime Kaboré en a aussi eu pour son compte, bien qu’il entretienne avec des sommes colossales des désœuvrés et oisifs érigés en leaders d’opinion.
Financés par des mains noires tapies dans l’ombre telles que certains officiers de l’armée, certains cadres de l’administration publique et des politiciens en quête de popularité, le pays a connu une autre vague d’activistes à l’instar de Naïm Touré, Aminata Rachow, Ibrahima Maïga, qui n’ont autre activité que de dénoncer les insuffisances du pouvoir de façon à susciter la révolte populaire.
Au moment où le pays nécessitait de fonds pour combattre l’avancée des violences djihadistes, le colonel Damiba s’est fait augmenter son salaire de chef d’état et a dilapidé les deniers publics pour financer ces réseaux mafieux d’activistes politiques.
Rachow, Ibrahima Maïga, qui ne vivaient même au Faso pour toucher du doigt les réalités liées au contexte sécuritaire et économique du pays soutenaient obstinément les pilleurs de l’Etat.
Le dernier qui s’affirme reconverti a fait des révélations dévoilant le vrai visage de Damiba et compagnie. Selon M. Maïga, le colonel déchu et ses proches ont été de véritables sangsues des recettes du pays. Et comme argent mal acquis est souvent utilisé à mauvais escient, celui-ci dépensait des fortunes pour payer les activistes à sa solde. Certains percevaient jusqu’à 50 à 83 millions de francs CFA, pour le soutenir et manipuler le peuple bien qu’étant chassé du pouvoir.
On connaît désormais à travers le déballage de cet “ancien complice” de Damiba la source des propos de haine et de sabotage des efforts des leaders actuels du MPSR.
Des individus sans foi ni loi ont choisi de piller l’état et financer des web-mercenaires alors que les militaires engagés dans la lutte anti-terroriste sont laissés pour compte. C’est pitoyable.
Il est nécessaire que la justice se saisisse de ce dossier pour lancer des mandats d’arrêt et traquer les donneurs et receveurs de ces fonds immérités.
AWA