Burkina-Faso: Allégations sur la présence de mercenaires libériens aux frontières avec la Côte d’Ivoire. Un plan de déstabilisation en préparation avec la complicité de ces deux pays?

mercenaires

La Côte d’Ivoire et le Libéria seraient-ils complices d’une manigance de déstabilisation contre le Burkina-Faso? c’est la question qui reste en suspens sur les lèvres des burkinabè depuis que court le bruit de la présence des mercenaires d’origine libérienne à la frontière Burkina – Côte d’Ivoire.

Interrogé sur la question au cours d’une conférence de presse  ce mardi à Ouagadougou, le ministre burkinabè de la communication, et porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, n’a pas fourni de précisions spécifiques. Mais il a tenu à indiquer que les troupes armées burkinabè demeurent vigilantes, dans leur mission de sécurisation et de protection du territoire national.

A l’en croire, « toutes les menaces à la sécurité sont suivies de près, avec des mesures appropriées prêtes à être prises« .

Toutefois, il est important pour les autorités libériennes et ivoiriennes, d’ouvrir immédiatement des enquêtes à leur niveau pour s’enquérir de la véracité de ces rumeurs et sévir avec la dernière rigueur pour mettre la main et décourager ces individus malintentionnés qui envisagent déstabiliser le pays des hommes intègres.

La sous-région ouest-africaine est déjà en proie à une crise sécuritaire du fait de l’expansion du terrorisme, et le Burkina subit des affres de l’hydre djihadiste depuis plusieurs années. Ces groupes constitués en milices doivent être combattus et bannis pour éviter qu’ils n’enveniment la situation sécuritaire déjà délétère et perturbe les bonnes relations d’amitié et de coopération qu’entretient le Burkina avec les deux pays en question .

Par ailleurs, les forces de défense et de sécurité burkinabè veillent au grain pour la sécurité de la population et l’intégrité du territoire. Les investigations sont en cours pour démasquer des groupes mercenaires et révéler au grand jour la manœuvre en préparation.

 

Luc FOUROU

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