Burkina Faso : FESPACO 2025, Une soirée cinéma dédiée aux blessés de guerre à l’hôpital militaire de Ouagadougou.
Dans la soirée du jeudi 28 février 2025, une initiative émouvante a marqué la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le Ministre d’État en charge de la Défense, le Général de Brigade Célestin Simporé, accompagné des Ministres de la Culture et des Arts, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, et de l’Action humanitaire, Commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a partagé des « instants Ciné » avec les blessés en opérations de l’hôpital militaire du Camp Sangoulé Lamizana à Ouagadougou.
Sous le leitmotiv « Nul ne doit être laissé pour compte », cette séance spéciale a permis aux pensionnaires de l’hôpital militaire de découvrir des films en sélection officielle du FESPACO. Parmi les œuvres projetées figurait le court métrage « Kabri Imanz Salad » du Martiniquais Sery Nicolas, une création qui a captivé l’audience.
Le Général Simporé a salué la résistance, la bravoure et le sacrifice des combattants blessés, soulignant leur rôle crucial dans la préservation de la souveraineté du Burkina Faso. « C’est grâce à vous que le Burkina tient debout et que ce grand rendez-vous du cinéma africain peut avoir lieu », a-t-il déclaré, rendant hommage à leur engagement.
La soirée a également été marquée par une exposition d’œuvres d’artistes plasticiens militaires. Ces créations, mettant en lumière la résilience du peuple burkinabè, la contribution des médias et la cohésion sociale, ont ajouté une dimension culturelle et symbolique à l’événement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « FESPACO hors les murs », qui vise à rendre accessible la biennale du cinéma africain à tous, y compris aux personnes déplacées internes (PDI) et aux populations des zones reculées. En offrant une parenthèse culturelle aux blessés de guerre, le FESPACO réaffirme son engagement à célébrer l’art cinématographique tout en honorant ceux qui se battent pour la nation. Une belle manière de rappeler que la culture est un vecteur de résilience et d’unité.
Amen K.
