Burkina-Faso: L’armée reprend du poil de la bête dans la lutte anti-terroriste sous le MPSR
La première attaque terroriste menée contre un poste des services de sécurité burkinabé date du et a coûté la vie à un gendarme. Dès lors une multitude d’actes barbares des groupes terroristes ont visé des camps militaires et des civils sous le regard impuissant ou négligeant des dirigeants du pays. Du président de la transition, Michel Kafando, au lieutenant-colonel Sandaogo-Damiba, passant par Roch Marc Christian Kaboré, les djihadistes avaient le vent en poupe et ont réussi à assiéger plusieurs villes du pays et faire plonger les populations dans le désarroi total. Mais depuis l’arrivée au pouvoir d’un mouvement de jeunes patriotes, déterminés à libérer le Faso, et conduit à ce jour par le Capitaine Ibrahim Traoré.
Bien que déterminés à défendre leur territoire contre l’installation et l’avancée des groupes terroristes, les forces de sécurité étaient limitées depuis le début des attaques djihadistes en 2015, par le manque de moyens et de logistiques. Résultat : les morts d’hommes dans le rang de l’armée étaient considérables. De ce fait, plusieurs villes à l’instar de Solenzo étaient complètement sous l’emprise des djihadistes. La situation était préoccupante et les populations étaient livrées à eux-mêmes, espérant des dirigeants une lutte acharnée contre le fléau.
Dès son arrivée au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est distingué de ses prédécesseurs par sa volonté à prendre le taureau par les cornes sans perdre du temps. En trois mois seulement, les résultats sont plus que convaincants.
La pléthore de mesures, de décisions fortes, prises pour réorganiser et équiper l’armée, remobiliser les troupes et les amener à changer de tactique dans la bataille pour l’éradication du terrorisme au Burkina, a permis aux forces de défense de prendre le dessus sur les hommes armés en un temps record.
Pour preuve, les opérations offensives menées par les troupes ont permis de détruire plusieurs bases terroristes à travers le pays et de neutraliser des dizaines de djihadistes. Ainsi, à la veille de la célébration de la fête nationale, le drapeau burkinabè a commencé à flotter de nouveau à Solenzo. Ce qui était inimaginable, il y’a quelques mois.
Grâce à l’action coordonnée entre les hommes au sol, l’artillerie et l’aviation, la ville a été libérée, les déplacés internes ont rejoint leurs domiciles et la vie a repris son cours normal dans la ville.
« Une opération a été menée pour pouvoir libérer la capitale d’une province ici », et c’est l’occasion pour moi « de venir saluer la bravoure de ces hommes qui ont mené cette opération de reconquête de cette ville » de Solenzo, s’est réjouit le capitaine Ibrahim Traoré, lors de son message adressé à la nation le 31 décembre dernier, dans cette ville même.
Rappelons que, plusieurs terroristes ont encore été neutralisés, mercredi 4 janvier 2023, dans la destruction d’une base terroriste à Kimseré, près de Tougan, dans la province du Sourou.
Afin de renforcer l’armée et accélérer la lutte anti-terroriste, le Président Traoré a mis à contribution la population, avec le recrutement de 50.000 Volontaires de Défense pour la Patrie (VDP), et aussi lancé un appel au soutien à l’effort de guerre. Une initiative qui a recueilli l’adhésion des opérateurs économiques et principaux syndicats qui n’hésitent pas à mettre la main à la pâte, pour une reconquête totale du territoire national.
Mariam