Burkina-Faso: Le MPSR dans une posture de diplomatie offensive

Ayant décelé que certaines coopérations sont plus nuisibles qu’utiles pour le pays, les autorités actuelles du Burkina, se sont mis dans une posture de « diplomatie offensive ». Autrement dit , mettre fin à toutes coopérations qui iraient à l’encontre de la souveraineté et de la dignité des burkinabè.

« Tout ce que le peuple veut c’est sa souveraineté et vivre dignement et nous avons cette capacité. S’il y a des faits et des accords qui nous empêchent de pouvoir donner cette vie et cette dignité à notre peuple, il y va de soi qu’on s’oppose à cela et qu’on prenne des actes contre cela », a déclaré le Président Traoré, en réponse à une question des journalistes sur la brouille diplomatique avec la France.

Engagé à œuvrer pour l’indépendance totale et la souveraineté de son pays, le Président de la transition n’entend pas être un Chef d’Etat à se faire dicter les règles par une quelconque entité impérialiste. « J’insiste sur le fait de notre souveraineté sur l’équilibre de nos relations. Peu importe l’Etat, si c’est pour venir nous coloniser encore, nous ne serons pas d’accord », a ajouté Ibrahim Traoré.

En rappel, plusieurs incidents ont marqué ces derniers mois les relations de diplomatie avec la France. Ce qui a conduit le Pays des Hommes Intègres à prendre un certain nombre de mesures vis-à-vis de l’ancien colonisateur : Expulsion de deux militaires français soupçonnés d’espionnage de l’armée burkinabè, demande de départ de l’ambassadeur Luc Hallade après « une perte de confiance », dénonciation de l’accord de l’opération Sabre, rupture du contrat de l’assistance militaire française dans les administrations Burkinabè. L’officier a durci le ton sur ce qu’il appelle « partenariats un peu flous, déséquilibrés et pas clairs ».

Selon lui, il ne s’agit pas d’une rupture diplomatique » , mais d’une prise de responsabilité lorsqu’il s’avère que les exactions de l’ex-puissance coloniale, ne sont pas de nature à favoriser la souveraineté du Faso et à permettre au peuple de vivre dignement. « Nous n’avons pas une dent ou une haine contre un partenaire particulier », a-t-il justifié.

Nelly

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