Signature d'un Traité d’amitié et de coopération (TAC)...

Le Burkina Faso et le Mali viennent de s’engager dans une coopération plus étroite avec la signature d’un Traité d’amitié et de coopération (TAC) . Cet accord s’inscrit dans la dynamique de la consolidation continue de l’axe Ouagadougou-Bamako, le Burkina Faso et la République du Mali.

La mise en place de ce Traité d’amitié et de coopération (TAC) ouvre ainsi la voie à la tenue d’un sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements du Burkina Faso et du Mali. Lequel sommet s’organisera chaque année alternativement dans l’un ou l’autre des deux pays.

Avec cet accord, on peut conclure que ces deux pays envisage de quitter la CEDEAO pour créer leur propre organisation.

La signature du présent traité émane de la volonté des Chefs d’Etat des deux pays (Ibrahim Traoré et Assimi Goîta) de faire asseoir une unité entre les deux pays sahéliens et par ricochet une véritable unité des peuples africains. La finalisation de projet a été rendue possibles grâce à plusieurs rencontres et travaux réalisés en amont par les gouvernements maliens et burkinabè.

Pour rappel, le Burkina et le Mali sont liés par de bonnes relations séculaires et partagent les mêmes réalités politiques, culturelles sécuritaires et bien d’autres. Au cours des nombreuses rencontres tenues ces derniers mois dans le cadre du renforcement de l’axe Bamako-Ouagadougou ainsi que du projet de fédération, les délégations des deux pays évoquent les défis communs auxquels ils font face et mènent des réflexions pour définir une synergie d’action notamment pour la lutte contre le terrorisme et l’insécurité transfrontalière.

Par ailleurs, c’est à Bamako que le Président Ibrahim Traoré a effectué son tout premier voyage officiel quelques semaines après son arrivée au pouvoir. A Saint-Pétersbourg en marge du sommet Russie-Afrique, le Capitaine Traoré et son homologue malien Assimi Goîta ont une fois encore fait montre de leur proximité et réaffirmé leur volonté de promouvoir l’union entre les deux Etats sahéliens.