Burkina-Faso: Promotion du développement endogène. Vers l’autosuffisance en matière de la farine de blé
Sous le Président de la révolution, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso s’est lancé de défis très ambitieux, qu’il relève progressivement, grâce à la détermination inébranlable du gouvernement à asseoir un véritable développement endogène, mais aussi le courage et l’ardeur au travail de ses fils et filles. Dans sa volonté de parvenir à l’autosuffisance alimentaire, le pays s’est donné pour objectif de produire sur place les aliments de grande consommation. C’est ainsi, que le gouvernement a lancé l’ offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, afin d’ améliorer les pratiques agricoles et renforcer les capacités de productivité des agriculteurs.
Le Président Ibrahim Traoré reste convaincu, qu’ « à cœur vaillant, rien d’impossible », et que certaines cultures présentées par les colons comme irréalisables sur les terres africaines peuvent l’être, quand on y met la volonté. Sachant que la farine de blé fait partie des produits dont la demande est de plus en plus croissante, le Chef de l’Etat, a relancé la production du blé au Burkina Faso, et ce, à grande échelle.
Selon les données compilées sur la plateforme Trade Map, pour l’heure, la consommation de blé du pays est estimé à environ 315 000 tonnes par an, et est principalement approvisionné par la France et la Russie qui comptent tous deux pour près de 95 % des expéditions.
L’objectif est que dans les années à venir, l’offre locale puisse couvrir la totalité des besoins en consommation, et que, les Burkinabè puissent consommer du pain fabriqué à base de farine du blé « made in Burkina ».
Certes, le Burkina Faso s’était déjà essayé à plusieurs reprises à la production de blé, mais les projets initiés par les gouvernements précédents n’ont pas tenu dans la durée.
Mais avec la Stratégie Nationale de Conseil Agricole du Burkina Faso, élaboré par la transition, pour booster l’agriculture burkinabè, et orienter les actions pour le développement du secteur rural, en favorisant la productivité et la commercialisation des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques, la culture du blé est de nouveau mis sur les rails.
Très confiantes en les potentialités locales, les autorités apportent un accompagnement structuré aux différents producteurs de cette céréale. Grâce à l’expérimentation et aux appuis techniques (semences, matériels agricoles, les aménagements des terrains) , les résultats sur le terrain sont satisfaisants, à la grande joie des producteurs et de la population.
Selon les autorités, 50 variétés de blé tendre et 49 variétés de blé dur pour la fabrication du couscous sont déjà à l’essai dans la commune de Farakoba dans la région des Hauts-Bassins.
Roger SIMPORE