Gambie: Sécurité alimentaire/ la BAD accorde un financement de 16 millions de dollars

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Lancé en 2021, le programme Gambia agriculture and food security project vient de bénéficier d’un nouveau financement de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD). D’un montant de 16,08 millions de dollars américain, ce soutien financier supplémentaire vise à poursuivre les efforts déjà engagés pour renforcer l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Un nouveau financement accordé par la BAD vient en appui à la poursuite du Projet d’agriculture et de sécurité alimentaire mis en œuvre depuis 2021 par les autorités gambiennes. Les objectifs de ce projet restent les mêmes:  Accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle et améliorer les revenus des ménages vulnérables, ainsi que la zone d’intervention : les cinq régions administratives de Central River, Upper River, North Bank, Lower River et West Coast.

Ce don supplémentaire viendra renforcer la production de produits alimentaires locaux résistants au climat dans ces régions. Le projet  étendra  les zones de culture des cultures végétales, des cultures de montagne – arachide, maïs, mil, niébé et findi – et du riz,  Les superficies cultivées passeront de 100 hectares (ha) à 150 ha pour les cultures végétales, de 1 500 ha à 3 000 ha pour les cultures de montagne et de 3 000 ha à 4 500 ha pour le riz.
Dans le cadre de la production de produits alimentaires locaux résistants au climat dans ces régions, les superficies de culture des végétaux au titre du programme vont désormais passer de 100 hectares (ha) à 150 ha, celle des cultures de montagne (arachides, maïs, mil, niébé, findi) de 1500 à 3000 ha et celle du riz de 3000 à 4500 ha.

Un soutien supplémentaire sera apporté aux intrants et le nombre de petits agriculteurs bénéficiant directement du projet devrait passer de 10 000 à 18 000 (50 % de jeunes et 52 % de femmes) .  Ce qui favorisera aussi l’accroissement de la productivité. Les rendements de riz sont ainsi attendus pour passer de 2 000 à 2500 tonnes à l’hectare (t/ha), ceux de maïs de 1800 à 2000 t/ha.

Quant au volet des programmes de réduction de la vulnérabilité par la protection sociale, l’amélioration de la nutrition, la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes, le nombre d’élèves bénéficiaires de repas nutritifs et diversifiés passera d’un total de 131 900 à 203 900 enfants (dont 52 % de filles), sur une période de cinq ans. Le déparasitage sera une activité complémentaire pour maintenir une bonne santé et une bonne nutrition.

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