Burkina-Faso: Quand Ibrahim Traoré voit en le nouveau Président sénégalais un potentiel partenaire pour une marche vers une Afrique souveraine
Au regard de ses déclarations avant et lors de campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye fait partie de la nouvelle génération de leaders visionnaires qui entend déployer des efforts aux côtés de ses pairs du continent noir afin de promouvoir « la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine ». Lors de son investiture ce mardi 02 avril 2024, le nouveau Chef de l’Etat sénégalais a réitéré son engagement pour renforcer la solidarité face à l’ampleur des défis sécuritaires auxquels est confronté la région.
Par cette détermination à prôner une vraie intégration et sa promesse de rétablir la souveraineté du Sénégal, le 5è Président du Sénégal rejoint la vison de ses homologues de l’AES, et particulièrement le Capitaine Ibrahim Traoré qui se dit être prêt à travailler avec lui.
« D’ores et déjà, je lui donne l’assurance de ma disponibilité et de mon engagement à œuvrer avec lui, non seulement au renforcement des relations bilatérales entre nos deux pays ; mais également à la rénovation de la coopération sous-régionale et internationale pour le bonheur et l’intérêt supérieur de nos peuples respectifs », a indiqué le Président burkinabè dans un message posté ce mardi sur son compte X et dans lequel, il lui adresse ses sincères félicitations, lui souhaitant du succès dans l’exercice de ses fonctions.
« J’adresse mes vives félicitations et celles du vaillant peuple burkinabè au nouveau Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye. A l’entame de son mandat plein d’espoir pour le peuple sénégalais et symbole d’une nouvelle ère pour une Afrique décomplexée, libre et souveraine, je lui formule mes vœux de succès », a -t-il souhaité.
Elu président de la République du Sénégal 10 jours après sa sortie de prison, à l’ issue de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye, avait envoyé une invitation pour la cérémonie de prestation de serment aux trois dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Mais les 3 régimes militaires se sont finalement fait représentés par leurs présidents des Parlements de transition.
Fatou DIALLO