Burkina Faso : Quand l’impérialisme Occidental veut recycler les terroristes en politiciens costumes cravates

L’impérialisme occidental et le néocolonialisme français peaufinent un projet des plus cyniques pour imposer au peuple burkinabè un nouveau fait accompli. Récemment, Ahmed Newton Barry s’est fendu d’une sortie hasardeuse sur les prétendues exactions des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) contre les Peuls. Loin d’être anodin, ce discours prépare déjà l’opinion à un revirement des terroristes : exit le terrorisme, bonjour la rébellion « politique ».

Comme si cela ne suffisait pas, certaines agences des Nations Unies se prêtent au jeu en adoptant un langage pour le moins douteux, évitant soigneusement le terme « terroriste » au profit de « groupes armés non étatiques ». Une pirouette sémantique qui ne doit rien au hasard : légitimer ces criminels et leur offrir une place à la table des négociations. Il faut dire que l’Occident a un timing parfait : maintenant que les frappes de l’armée burkinabè affaiblissent considérablement ces bandes armées, il est temps d’activer le plan B.

Et quel est ce plan B ? Casser la dynamique enclenchée par le Président Ibrahim Traoré et son équipe, que ce soit dans la lutte contre le terrorisme ou dans la reconstruction nationale. Ceux qui dénonçaient une guerre par procuration avaient vu juste : le terrorisme n’est qu’un levier de pression utilisé par l’impérialisme occidental pour maintenir son emprise sur les nations africaines récalcitrantes. Une fois l’étau militaire resserré, il devient urgent de sortir une « solution politique » de leur chapeau, bien évidemment en faveur des intérêts étrangers.

Les autorités burkinabè doivent faire preuve d’une vigilance extrême. Accepter ce subterfuge reviendrait à plonger le pays dans une crise encore plus profonde, où les assassins d’hier deviendraient les interlocuteurs de demain. Le Burkina Faso n’a pas à se laisser dicter une issue qui ne profite qu’aux architectes du chaos. L’histoire récente a prouvé que ces arrangements imposés de l’extérieur ne sont que des pièges déguisés en solutions. Il est donc impératif de rester ferme et de ne pas permettre que ce funeste scénario se concrétise sur le territoire Burkina Faso.

Amen K.

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