Burkina-Faso: Supposé bras de fer entre le pouvoir et les OSC; jusqu’où iront les médias français dans leur plan de diabolisation du MPSR?

pouvoir

Il est clair qu’après RFI, le Monde, Libération ou encore France 24, le relai est depuis quelques temps passé à Jeune Afrique, pour poursuivre la manœuvre de déstabilisation orchestrée contre le pouvoir en place. Le média, bien que portant un nom africain, est un journal français basé en France et au service de l’impérialisme au mépris des intérêts des pays africains.

Comme un alligator, il est toujours aux aguets, attendant la moindre occasion pour bondir sur sa proie. La dernière occasion dont il se sert ces derniers jours sont les OSC qui fustigent les réquisitions des civils dans le cadre de la guerre anti-terroriste. « le bras de fer se durcit entre Ibrahim Traoré et les syndicats », a-t-il publié dans une de ses publications dans sa version électronique.

Un titre qui étonne plus d’un. Car pour parler de bras de fer, il faut deux forces ou entités qui se lancent dans un duel. Or, au Burkina, le pouvoir actuel n’a entamé aucun défi ou bras de fer avec un quelconque citoyen ou organisation autre que les groupes terroristes. Le seul combat que livre le Burkina est la guerre de libération de son territoire des forces terroristes et l’impérialisme.

Pour y parvenir, le pays a besoin des bras valides de ses fils et filles, pour défendre le pays sur les différents fronts. Et cette réquisition se fait en toute légalité; les autorités ont décrété la mobilisation générale depuis avril dernier, pour se donner tous les moyens nécessaires pour faire la guerre qui lui a été imposée depuis 8 ans.

En dehors de son caractère d’obligation, la réquisition doit être un moyen pour ses OSC qui se réclament défenseurs des droits des citoyens de manifester leur sens du patriotisme.

Pour bon nombre d’observateurs, qualifier les mécontentements de ces organisations de « bras de fer », est un abus de langage ou un lapsus fait à dessein, pour diaboliser le Président Ibrahim Traoré et tout le gouvernement de transition, auprès de l’opinion publique.

Chantal TIENDREBEOGO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *