Centrafrique : Une justice malade de son ministre et détenue captive par un mafieux
La Centrafrique est un pays atypique au monde, où le département de la justice est confié à un hors-la-loi, un individu poursuivi par la cour pénal international (CPI) pour des crimes contre l’humanité, mais dont le dossier reste en suspens compte tenu de son poste.
Arnaud Djoubaye Abazene, c’est son nom. Une personnalité très controversée , connue comme un chef rebelle disposant d’une milice criminelle jusqu’à ce jour.
La justice, censée être une institution impartiale qui devrait prononcer le droit , est devenue un instrument manipulé par Arnaud Djoubaye Abazene, qui entretient l’injustice, défend les forts au détriment des faibles, et empêche le développement de la Centrafrique. Car un pays sans justice est un pays où ne règne que la loi de la jungle, où les plus forts écrasent les plus faibles et où règne l’anarchie. Et c’est la triste réalité en Centrafrique.
La justice n’est là que pour favoriser une minorité d’escrocs proche du régime Touadéra. Le ministre Arnaud Djoubaye Abazene, est lui-même sous les ordres non du premier ministre, ni du président de la république mais du tout-puissant Sani Yalo. Un mafieux cité dans des affaires de crimes organisés, de corruption de grande échelle, d’escroquerie de haut niveau et de délits de tous ordres.
Ce cafouillage entretenu par les hauts perchés centrafricains freinent les hommes d’affaires désireux d’investir en Centrafrique. Les quelques entrepreneurs qui se sont aventurés à placer leurs capitaux dans les affaires dans ce pays l’ont regretté amèrement. Car non seulement ils finissent en prison mais voient leurs investissements confisqués par un Centrafricain proche de Sani Yalo. Les plus chanceux sont expulsés du pays.
Rappelons que ce chef mafieux Sani Yalo , est condamné à 20 ans de prison par la Guinée Équatoriale , pour son implication dans la tentative de coup d’état manqué de décembre 2017. Et paradoxalement, ce sulfureux Sani Yalo est et demeure le conseiller spécial incontournable du président TOUADERA, et le teneur des rênes de la justice. La quasi-totalité des magistrats, se plient devant lui , aucun juge ne peut aller contre sa décision. Sani Yalo, « le président » du président de la République Centrafricaine, est « l’homme de l’ombre » qui impose ses décisions au président Touadéra et écrase tous ceux qui osent le contredire.
Fénékami
