Coronavirus : L’Afrique doit avoir ses propres méthodes de solution face à cette pandémie.

A la vérité, la réalité des sociologies varie malgré la gravité de la pandémie. Ce n’est pas tant la théorie qui est problématique mais la praxis sociale elle-même. Au moins sur le plan du confinement physique, il s’agira de questionner la capacité humaine, en Afrique comme dans de nombreux autres pays du globe, à pouvoir se confiner.

Tel est le paradoxe : rester chez soi, pour une majorité de la population Africaine, c’est mourir. Cette solitude stratégique en temps de crise est néanmoins une problématique cruciale. De quoi vit-on? Si L’OMS rentre dans une forme d’alarmisme en ce qui concerne l’Afrique, c’est bien parce qu’elle a à l’esprit l’état de salubrité, du manque criard de structures de santé dignes etc.

Aussi, outre les contextes économiques délétères de certains cadres de vie, l’isolement, s’il faudrait véritablement en arriver là, en Afrique, impose un changement culturel radical. Car il est perçu et vécu à la fois comme une misère anthropologique radicale. Le simple fait de ne pas s’approcher d’un parent malade ou mourant est profondément inconcevable.

Et si la recette du confinement, tel qu’il est pensé dans les pays nantis devrait s’appliquer, qu’en sera-t-il du confort et de la fluidité dans les transports ? Sans doute faudra-t-il invoquer un sens aiguë de créativité pour donner sens aux mesures.

Alain FARA

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