Guinée-Equatoriale: Fermeture des frontières/ le pouvoir en place confirme sa xénophobie

Les dirigeants de la Guinée équatoriale ont décidé de la fermeture des frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon, pour disent-ils« éviter l’infiltration de groupes  pouvant déstabiliser » la campagne présidentielle. Laquelle démarre ce jeudi ce 3 novembre. Une décision qui confirme le sentiment de xénophobie qu’a toujours manifesté le pouvoir sanguinaire qui a instauré depuis 43 ans un règne d’effroi.

Les autorités équato-guinéennes ont ordonné la fermeture des frontières avec les pays voisins notamment le Gabon et le Cameroun? De quoi ont-ils peur? Dans un pays où la xénophobie et la violation des droits humains ont atteint leur paroxysme ces derniers jours, qui oserait rêver de formuler un quelconque projet de déstabilisation de la Guinée-Equatoriale?

Pour rappel, le pouvoir de Malabo a anéanti ses adversaires politiques en contraignant la majorité à l’exil. D’autres sont menacés ou incarcérés pour des motifs inconnus ou non condamnables.

Les traitements inhumains et dégradants, des sévices corporels sont infligés à des personnes qui rentrent dans son collimateur. Ce qui fait constamment vivre les populations dans la  peur en évitant toute confrontation avec le pouvoir.

Ainsi, le parti au pouvoir a balisé la voie pour une énième fraude électorale comme par le passé.

Alors cette « mesure de sécurisation » des élections apparaît tout simplement comme une manifestation de trop de son allergie aux étrangers.

Notons que le Vice-président Obiang Nguema Mangue, plusieurs fois mouillé dans des affaires de biens mal acquis a ordonné il y’a quelques jours de l’expulsion de tous les expatriés en situation irrégulière de la Guinée-Equatoriale. Ceux-ci sont traqués, torturés, malmenés et même tués par les forces de sécurité, en complicité avec le pouvoir Nguema.

Ces récentes événements défrayent la chronique sur le continent. Elle mettent une fois encore à nu la cruauté des Nguema,  qui pourtant se réclament panafricanistes.

Mbomio

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