Afrique / Situation sécuritaire au Niger : Le Burkina Faso et le Mali bombent les torses
Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois pays actuellement sous la direction de gouvernements militaires, ont émis un avertissement ferme concernant toute éventuelle intervention militaire au Niger visant à rétablir Mohamed Bazoum, président renversé suite à un putsch. Dans un communiqué conjoint, les dirigeants de ces trois États ont exprimé leur opposition catégorique envers cette initiative, la qualifiant de « déclaration de guerre » envers leurs nations respectives.
Ces pays voisins ont clairement indiqué leur désapprobation quant à toute intervention militaire qui pourrait perturber davantage la stabilité de la région et conduire à des tensions accrues entre les nations. Ils insistent sur le fait que tout règlement de la situation au Niger devrait être abordé par des moyens diplomatiques et pacifiques, en favorisant le dialogue et la coopération régionale.
La situation au Niger est suivie de près par ces trois pays, qui cherchent à préserver la paix et la sécurité dans la région du Sahel. Ils soulignent l’importance de soutenir les processus de médiation et de trouver des solutions politiques durables pour résoudre les conflits internes, plutôt que de recourir à la force militaire.
En émettant cet avertissement, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée cherchent à prévenir toute escalade des tensions dans la région et à favoriser des approches pacifiques pour résoudre les différends et les crises politiques qui peuvent survenir dans les pays voisins. Ils appellent également la communauté internationale à soutenir ces efforts en faveur de la paix et de la stabilité dans le Sahel.
Paul ANDRE