Burkina-Faso: Ouagadougou met aux arrêts 4 agents de la DGSE française. Paris, dans une posture de victimisation pour flouer l’opinion
Suite à l’échec d’ un grand complot d’assassinat visant les Chefs des juntes au pouvoir au Burkina et au Niger, orchestré par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la France cherche à brouiller les pistes en faisant une fois encore recours à la désinformation, mais vient d’être prise la main dans le sac. Le licenciement du directeur du service quelques jours après l’arrestation des 4 espions français au Burkina en est une preuve indéniable.
Selon une enquête exclusive menée par le confrère lesahelien.com, les services de renseignement burkinabè ont mis à échec un projet d’élimination des Présidents des transitions au Burkina et au Niger, le Capitaine Ibrahim Traoré et le général Abderhamane Tiani, après l’échec de l’attaque de Djibo.
La même source renseigne que le plan impliquait des agents de la DGSE, se faisant passés pour des informaticiens en mission au Burkina pour le compte de la diplomatie française en vue d’ effectuer des travaux techniques, et aussi des services secrets nigérians et ivoiriens. Mais les investigations de haut niveau réalisées par les renseignements burkinabè dès l’ arrivée des 4 faux diplomates sur place (avec curieusement un visa d’entrée) et d’autres indices les dévoilent comme des envoyés spéciaux qui devraient accomplir une mission de bassesse, assassiner les militaires au pouvoir au Burkina et au Niger.
Par ailleurs les données recueillies après la saisie de leurs matériels montrent des images des présidences du Burkina et du Niger et révèlent que des réunions secrètes ayant rassemblé les services secrets français, nigérians et ivoiriens ont été tenues à Sokoto (Nigeria) la semaine dernière à cet effet, à en croire le média sahélien.com.
Le plan mis à nu au grand jour et les émissaires se retrouvant dans les mains des forces de l’ordre burkinabè, la France a rapidement activé son plan B: propager de fausses informations à travers les médias à ses ordres, en se faisant passer pour la victime. Ainsi, ces derniers jours, Jeune Afrique et d’autres organes de presse connus pour leur propagande des idéologies impérialistes sont à l’œuvre pour jeter de discrédit sur les journaux panafricanistes qui soutiennent les Etats en marche pour leur souveraineté.
Quelques heures plus tard, c’est Méta (la maison mère de Facebook) qui supprime plusieurs pages de ces soutiens des transitions burkinabè et nigérien.
Mais dans cette tentative de diversion de l’opinion publique, le Président Macron pose un acte qui trahit les intentions dénoncées par les autorités burkinabè: le licenciement du directeur de la DGSE. Un acte qui est fortement lié à l’insuccès du plan machiavélique. A l’opinion internationale de méditer sur ces faits et de jauger par elle-même.
Fatou DIALLO