Burkina Faso / Sécurité : Des progrès significatifs grâce à une restructuration ambitieuse.

Lors de son passage devant l’Assemblée législative de Transition, ALT, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, Premier ministre et Chef du Gouvernement a présenté la situation de la nation et dressé les perspectives.
D’après le chef du gouvernement, le système de sécurité du Burkina Faso a connu une transformation profonde pour renforcer son efficacité et son opérationnalité. En deux ans, des progrès sans précédent ont été réalisés en matière de réorganisation des forces armées, d’équipement et d’armement. Les défis majeurs, tels que le manque de moyens matériels et humains, la couverture insuffisante du territoire, les tensions internes et les lacunes des services de renseignement, ont reçu des réponses concrètes et efficaces.
De nouvelles unités d’intervention rapide ont été créées et opérationnalisées, portant à vingt-huit (28) le nombre de Bataillons d’Intervention Rapide et à treize (13) celui de Groupements d’Unités Mobiles d’Intervention. La restructuration a également touché les corps paramilitaires, avec la mise en place d’unités combattantes au sein des eaux et forêts.
Le renforcement des effectifs a été une priorité, avec le recrutement, la formation et l’équipement de plus de 14 000 militaires et de milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Parallèlement, le maillage sécuritaire du territoire a été amélioré grâce à la construction et à la réhabilitation de nombreuses infrastructures de sécurité. Les zones de compétence de la Police et de la Gendarmerie ont été redéfinies pour mieux répondre aux besoins de la population.
Grâce à l’engagement du peuple burkinabè, qui a contribué à hauteur de plus de 175 milliards de FCFA en 2024 au fonds de soutien patriotique (contre 99 milliards en 2023, soit une progression de 76 %), des équipements de combat, de surveillance, de protection et de transport ont pu être acquis. Ces efforts ont permis d’accroître la puissance de feu des forces de défense et de sécuriser plus de 71 % du territoire.
Ces avancées ont facilité la réinstallation des services publics, la réouverture de quinze (15) circonscriptions administratives et le retour de 212 villages dans leurs localités. D’autres zones sont en cours de consolidation pour permettre de nouvelles réinstallations. Ces résultats témoignent de la détermination du gouvernement et du peuple burkinabè à relever les défis sécuritaires et à restaurer la stabilité du pays.
Amen K.