Burkina Faso : Ahmed Newton Barry ou le ridicule chantre du terrorisme qui projette une fusion- absorption entre JNIM et Ansarul à des fins politiques.

Ahmed Newton Barry, ancien président de la CENI, a récemment offert au public burkinabè une performance aussi grotesque que ridicule. Dans une sortie sur les réseaux sociaux qui n’a surpris d’ailleurs personne connaissant le degré psychopathique de ce dernier, il s’est fait l’apologiste des crimes commis par ses « copains » du JNIM, alias Ansarul, chantant les louanges de leurs exactions avec une indifférence glaciale envers la souffrance de la population. Visiblement, M. Barry a décidé de troquer son rôle d’un chef terroriste pour celui de porte-parole d’une cause politique.

Selon lui, Ansarul s’est « renforcé », développant un discours politique et envisageant même de gouverner le pays. Un propos qui, bien que mal articulé, trahit une tentative désespérée de redorer l’image d’un groupe terroriste. Mais ne nous y trompons pas : cette rhétorique n’est pas le fruit d’une réflexion profonde. Elle est plutôt le résultat d’une manœuvre orchestrée dans les hautes sphères de Paris où il réside actuellement, visant à transformer des criminels en « rebelles » pour échapper aux sanctions internationales. Et qui mieux qu’Ahmed Newton Barry, en quête de financements et de pertinence, pour porter ce message ?

En cherchant à changer le statut des terroristes, M. Barry espère tromper la vigilance de tous avec un projet aussi ridicule que méphitique. Mais à force de côtoyer les va-nu-pieds du désert, il semble avoir perdu toute lucidité. Croit-il vraiment que les Burkinabè, meurtris par des années de violence, vont se laisser berner par ce jeu de mots sémantique ? Le JNIM reste un groupe terroriste, Ansarul une entité sanguinaire, et Ahmed Newton Barry, malgré ses contorsions verbales, ne parvient qu’à se ridiculiser davantage.

Cette tentative de « fusion-absorption » entre le discours politique et la terreur est une insulte à l’intelligence collective. M. Barry ferait mieux de se taire plutôt que de servir de relais à une cause aussi indéfendable. Car, au final, personne ne prendra au sérieux un homme qui, au lieu de condamner la barbarie, choisit de l’embellir.

Amen K.

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