Burkina-Faso: Assises nationales pour l’avenir de la transition / la parole est redonnée au peuple souverain

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Ouverture ce samedi 25 mai 2024 des assises nationales devant se prononcer sur la suite de la transition. Pendant 2 jours, le peuple burkinabè va mener des discussions afin de se tracer le chemin de son avenir . Une manière de prouver à la face du monde qu’il est le seul et unique maître de son destin. Il nous en souvient que le  pays avait tenu des assises nationales, les 14 et 15 octobre 2022, soit deux semaines après les événements du 30 septembre 2022. C’est à l’issue de ces assises qu’a été adoptée la Charte de la Transition en cours et la désignation du Capitaine Ibrahim Traoré comme Chef de l’Etat, président de la Transition.

Les burkinabè sont à nouveau réunies en assises nationales ces samedi 24 et dimanche 25 mai 2024 à Ouagadougou la capitale. Les conclusions de ce cadre de concertation nationale rassemblant les forces vives venues de toutes les régions du Burkina Faso, seront très déterminantes pour l’avenir du pays. Puisqu’il s’agit de laisser aux burkinabè le libre arbitre pour tracer eux-mêmes la voie de leur destin, et de démontrer ce qu’ils désirent réellement pour leur pays dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et économiques.

L’attente de bon nombre de citoyens, est que les assises puissent décider de la prolongation de la transition. Au regard des actions entreprises dans la lutte pour la reconquête du territoire national, le peuple juge nécessaire qu’il faut  permettre au capitaine Traoré et à ses collaborateurs de disposer du temps nécessaire pour consolider les acquis, et réaliser le rêve du peuple, celui e vivre dans un pays complètement débarrassé du terrorisme, pétri de paix et d’une justice équitable.

Pour cela, ils estiment qu’il faut porter haut le Président de la transition en lui accordant un mandat de 10 ans.

« En moins de deux ans, nous avons une armée de guerre. Nous n’avons plus une armée de défilés. Nous voyons que nos valeurs tant perdues, tant baffouées par la France, aujourd’hui, nous nous sommes retrouvés. Nous demandons au minimum 10 ans pour que le Capitaine Ibrahim Traoré puisse nous faire sortir des jougs impérialistes », propose, Mahamadi Sawadogo, un responsable d’une organisation de la société civile.

Luc FOUROU

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