Cameroun : Une sexagénaire décapitée par la fiancée de son fils
Un drame fait froid dans le dos des habitants de la paisible bourgade de Dschang, à Fongo-Ndeng. Une jeune femme met fin aux jours de sa belle mère en la décapitant.
Les faits se sont produits en fin de la semaine écoulée. Une ménagère de 62 ans a été décapitée par sa future bru âgée de 26 ans. D’après les informations diffusées par les médias locaux, la victime s’apprêtait à proposer la présumée meurtrière avec qui elle vivait dans la même maison à son fils pour le mariage.
Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie suite au drame, cette dernière, enceinte de 5 mois raconte avoir commis l’acte sur recommandation d’un marabout qu’elle a consulté un peu plus tôt pour lui exposer ses problèmes de trouble de sommeil. Celui-ci lui aurait déclaré que sa belle-mère serait une sorcière et donc en serait la cause.
La sexagénaire, revenue des plantations s’occupait des travaux ménagers quand son bourreau a profité de ce moment d’inattention pour l’assommer à l’aide d’une machette. Après l’avoir décapitée, elle a fui la demeure pour aller dans un village voisin et n’est revenu qu’au lendemain.
Les appels incessants des enfants de la victime vont mettre la pression sur la jeune femme qui va se livrer aux autorités et avouer son crime.
La suspecte est actuellement entre les mains de la gendarmerie nationale.
En Afrique, les crimes et/ ou actes déplorables commis au nom des superstitions sont légion. Les proliférations des propos soi-disant révélations des tradipraticiens et autres responsables religieux causent la destruction des familles et communautés; leurs fidèles s’attachant à ces révélations comme des paroles d’évangile et parfois posent des actes proscrits par la loi.
Il nous en souvient qu’un drame similaire s’est produit dans le même pays il y’ a quelques semaines. Une femme d’une soixantaine d’années a été découpée en morceau par sa belle sœur sur recommandation d’une organisation secrète qui lui aurait promis 50 millions de francs Cfa afin de régler une dette de 4 millions de francs.
Mawussé
