Coronavirus : L’Afrique doit être une priorité selon Guterres.

En effet, plus le temps passe, plus le risque d’une mutation naturelle du virus grandit. Or une nouvelle souche de Covid-19 ne serait pas forcément sensible à un traitement ou à un vaccin élaboré contre une souche antérieure du virus.

Pour éviter cela, Antonio Guterres estime donc qu’il faudrait environ 3000 milliards de dollars soit l’équivalent de 10 % du PIB mondial selon lui, pour endiguer la pandémie dans les pays en développement, et notamment en Afrique. Il soutient la proposition franco-allemande d’une coordination par le G20 de cet effort logistique et financier.

Car l’autre risque, continue Antonio Guterres, est qu’avec une dissémination sans limite comme celle-là, les risques de mutation sont plus grands. Et s’il y a une mutation, alors tout l’investissement que nous sommes en train de faire pour les vaccins sera perdu et la maladie reviendra du Sud vers le Nord. C’est dans l’intérêt des pays du Nord de faire cet investissement en Afrique.

Plusieurs cessez-le-feu ont depuis été évoqués aux Philippines, au Cameroun, au Yémen et en Syrie. Antonio Guterres a salué un « mouvement » vers l’apaisement tout en appelant les nations concernées à des actions concrètes.

Luc DAMARA

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