Russie: Election présidentielle / Vladimir Poutine réélu triomphalement avec plus de 87 % des voix

Vladimir Poutine 2

Les russes confient une fois encore la destinée de leur pays à Vladimir Poutine. Le Président sortant est réélu à l’issue de l’élection présidentielle du dimanche 17 mars avec 87 % des suffrages exprimés.  La Commission électorale russe salue la victoire « record » de Poutine.

Grand favori à sa propre succession, Vladimir Poutine rempile un cinquième mandat dimanche soir. D’après le décompte de la Commission électorale russe, le maître du Kremlin, candidat à sa propre réélection a obtenu un score d’environ 88% au premier tour de l’élection présidentielle, après le dépouillement des bulletins de 24% des bureaux de vote.

Selon plusieurs observateurs, cette victoire du président russe en l’absence de sérieux opposants, est sans surprise.

Les réactions sur l’issue du scrutin ne se sont pas fait attendre sur le plan national et international. Si Pékin adresse ses félicitations au président réélu, plusieurs pays européens, mettent en cause le score extravagant, dénonçant  l’illégalité de l’élection présidentielle russe, dont les principaux opposants avaient été écartés.

« La Chine exprime ses félicitations. Nous sommes convaincus que, sous la direction stratégique du président Xi Jinping et du président Poutine, les relations entre la Chine et la Russie continueront à progresser », s’est exprimé le chef de la diplomatie chinoise.

L’opposition russe, notamment l’équipe d’Alexeï Navalny, mort en prison février dernier, dénonce un score qui n’a rien à voir avec la réalité. « Les pourcentages inventés pour Poutine n’ont évidemment pas de lien avec la réalité. Cela ne vaut pas la peine d’en parler », a posté sur Twitter Léonid Volkov, ex-bras droit en exil d’Alexeï Navalny.

A l’international , Paris estime que « les conditions d’une élection libre n’ont pas été réunies », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

En Ukraine, le président Volodymyr Zelensky pense que Vladimir Poutine est un homme « ivre de pouvoir » qui veut « régner éternellement ».

La Pologne de son côté a jugé que l’élection présidentielle n’était « pas légale, libre et équitable ». 

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