Burkina-Faso : Coup d’envoi pour la construction d’une usine de transformation de tomates ; 6 mois après, zoom sur l’importance d’un projet qui va révolutionner la filière

tomates

Par sa vision éclairée d’un Etat souverain sur tous les plans, le Capitaine Ibrahim Traoré, a mis le Burkina Faso sur les rails de la croissance économique et inspire les pays de la sous-région. Dans sa dynamique d’inscrire son pays sur l’échiquier des grandes nations jouissant d’une certaine autonomie politique et économique, le Chef de l’Etat a ouvert de grands chantiers, par le biais d’une stratégie de développement ambitieux prenant en compte tous les secteurs.

Après avoir mis en place un plan solide de redressement de l’agriculture, le Chef de l’Etat, entend faire de l’industrialisation, un levier du développement du pays des Hommes intègres. L’idée consiste à apporter une plus-value aux différentes matières premières que regorge le pays. Le premier produit à bénéficier de ce projet est la tomate.

Culture saisonnière et fortement périssable, la tomate occupe une place prépondérante dans l’exportation et l’économie burkinabè. Toutefois, du fait de manque d’un véritable plan stratégique gouvernemental, la production est confrontée à plusieurs défis dont les problèmes de conservation, qui sont jusqu’à un passé récent toujours demeuré à l’étape embryonnaire. Les moyens artisanaux étant les seuls employés pour sa conservation.

Le Capitaine a jugé nécessaire  d’opérer un changement dans ce secteur, afin de révolutionner la filière.

C’est à ce titre qu’il a posé la première pierre pour la construction d’ une usine à Bobo-Dioulasso, pour la transformation de la tomate, deuxième culture maraîchère du pays, en termes de production et de superficies emblavées, après l’oignon bulbe. Résultant d’une initiative économique inclusive et endogène lancée quelques mois plus tôt, cette usine viendra répondre aux besoins cruciaux de créer sur place une chaîne de valeur de cette légume, sans oublier toutes les avantages que cette initiative apporte aux opérateurs économiques et agriculteurs. Avec l’opérationnalisation de cette usine, l‘activité de la tomate au Burkina Faso, va partir de la production pour aboutir à la transformation en concentré de tomate, destiné dans un premier temps au marché local, et ensuite à la conquête du marché l’extérieur. Egalement, le projet fera considérablement baisser le taux de chômage dans la localité. Ajouté au lancement et à la réalisation d’autres projets (tels la réhabilitation de l’aéroport), Bobo-Dioulasso retrouvera son statut de capitale économique.

Cinq mois après le coup d’envoi pour l’érection de cette usine, les populations de Bobo-Dioulasso, témoignent encore leur reconnaissance au Président Traoré pour l’initiative et la politique de développement de leur ville. En effet l’intérêt particulier accordé par la transition au développement de Bobo-Dioulasso, dont l’économie a été fortement affectée par la crise économique découlant de la crise sécuritaire ambiante dans le pays, aide la ville de renaître de ces cendres et de retrouver son animation d’antan.

 

Jean KABORE

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