Burkina-Faso: Mort du commandant Ismaël Touhogobou/ quand la manipulation devient une addiction au pays des Hommes Intègres

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Au Burkina-Faso, certains individus amateurs du sensationnel, ont tourné le dos à la première valeur qui caractérise les habitants du pays de Thomas Sankara, c’est- à -dire l’intégrité et ont embrassé la manipulation, dont ils en font leur gagne-pain. Devenus des arrivistes opportunistes, ils attendent la moindre occasion pour ficeler toute sorte de mensonge dans le but de diviser les dignes et paisibles citoyens et les remonter contre le régime en place.

La mort du commandant Ismaël Touhogobou est l’actuel sujet sur lequel les ennemis du Faso, veulent surfer pour manipuler l’armée et le reste du peuple. Ils taisent volontairement les circonstances de décès de l’officier et propagent des intoxications de manipulation sur les réseaux sociaux, pour tromper l’opinion.

Or , selon le communiqué du parquet militaire qui a immédiatement ouvert  une enquête suite  l’incident, le commandant en question s’est fait tirer dessus, pour refus de collaborer pour les besoins d’enquêtes et a préféré en découdre avec  les forces de l’ordre venues l’interpeller avec un mandat d’arrêter en main. Il a fui son domicile et pensait trouver refuge à Goughin, après avoir refusé de répondre à la convocation dont il fait objet dans l’affaire du coup d’Etat échoué du 26 septembre.

Aussi, il est le premier à sortir son arme et à tirer en trombe sur les policiers et toutes les personnes présentes dans la cour, blessant certaines. En riposte pour le maîtriser et l’empêcher de commettre l’irréparable, il a reçu une balle et a succombé.

Cet évènement est regrettable certes mais était indépendant de la volonté des forces de l’ordre, du parquet militaire et encore moins du gouvernement ou du Président Ibrahim Traoré. Le parquet militaire était dans une logique d’enquête et l’incident  aurait pu être évité si l’intéressé avait répondu à la convocation qu’il lui avait été transmise au lendemain du putsch manqué ou s’était rendu aux forces de l’ordre venues l’arrêter.

Il est donc nécessaire de rejeter toutes les versions fantaisistes et de nature à créer des remous inutiles et sans fondement contre les autorités du pays. C’est au contraire l’heure de soutenir le régime en place et toutes les forces engagées dans la guerre pour le retour de la paix et de la sécurité au Burkina.

Nelly FOUROU

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