Guinée-Equatoriale: Le régime dictatorial des Nguema dans ses manœuvres préhistoriques d’éradication de toute opposition

Le régime dictatorial équato-guinéen dit avoir déjoué une série d’attentats pour justifier leurs manœuvres de musèlement des citoyens qui osent décrier leur gestion calamiteuse de l’état. Au moins six personnes ont été mis aux arrêts, dont un leader de l’opposition, Gabriel Nse Obiang Obono, chef du parti Citoyens pour l’innovation, dissout en 2018.

Le clan Nguema dans sa tentative de justification des nombreuses cas de violations des droits humains dans le seul but d’incarcérer les paisibles citoyens afin d’assouvir sa gloutonnerie du pouvoir, affirme avoir déjoué un projet d’attentats concocté par un groupe d’opposants réunis au sein de la Coalition des chefs de l’opposition illégale de Guinée équatoriale (Coalipge), sur la page officielle du gouvernement.

« Un groupe de vingt individus allait faire exploser simultanément quatre stations-service, deux dans chacune des principales villes du pays. Et, en second lieu, ils allaient s’attaquer de sang-froid aux membres du gouvernement dans leurs résidences » peut-on lire sur cette page. « Ce plan incluant aussi des incendies dans des ambassades, était censé être mis en exécution le 29 septembre », selon Nicolas Obama Nchama, le ministre en charge de la sécurité.

A qui veut-on faire avaler ce grossier mensonge cousu de fil blanc ? Qui peut être assez naïf au point de planifier d’incendier une station-service sachant que les produits pétroliers sont assez volatiles et quiconque s’aventure àdans ce genre de bêtise peut y laisser sa propre vie ? Apparemment, le régime dictatorial des Nguema  manque finalement d’argument pour poursuivre ses adversaires politiques.

Il démontre qu’il serait prêt à payer n’importe quel prix pour effacer le mot « opposition » du dictionnaire s’il en avait la possibilité, tant il est allergique à toute voix dissonante. Nguema père et fils ont contraint leurs adversaires politiques soit au silence en les incarcérant (pour des motifs qui frisent parfois le ridicule), soit à l’exil, malgré les nombreuses dénonciations des ONG sur les cas de violations sans cesse grandissante des droits humains tels que Amesty International (cf Rapport du 02 août 2019 de Amesty International sur la situation des droits humains en Guinée Equatoriale).

Le grand malheur de la Guinée-Equatoriale est d’avoir à sa tête un avide de pouvoir, porté au sommet du pays par un coup d’état perpétré contre son oncle Françis Nguema en 1979. Le clan Nguema n’a fait au fil des années asseoir le règne de la terreur,  favoriser une minorité qui pille des biens du pays, laissant la population croupir dans la grande misère. Il est inconcevable qu’un pays disposant d’importantes ressources naturelles et ayant un sol très fertile favorisant une diversité de cultures, peine à assurer la sécurité alimentaire à une population estimée à 1,5 millions d’habitants.

Le clan Nguema et la minorité accapareuse des deniers publics ont déjà mis en marche la machine à fraude pour remporter comme précédemment, les élections de novembre 2022 avec un score poutinien qui tourne autour de 90% et la quasi totalité des sièges du parlement. Pour y parvenir, il faille qu’il jette en prison toute personne qui se mettrait sur son chemin. C’est ce qui justifie ses arrestations tout azimut sur la base des chefs d’accusations montées de toute pièce.

Nous y reviendrons

 

José

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