Togo: Quatre trafiquants d’ivoire arrêtés puis déférés à la prison civile de Lomé

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Au Togo, la lutte contre le trafic des espèces protégés ne faiblit pas. Récemment, les forces de l’ordre ont mis la main sur quatre individus impliqués dans le trafic d’ivoire. Leur interpellation est le résultat de l’action combinée agents de l’Office Central de Répression du Trafic de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB), et du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo.
Les forces de sécurité ont mis la main fin 2024, sur quatre présumés trafiquants pris en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d’éléphant. Ils ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à écouler deux ivoires d’éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES. Lors de leur procès, les quatre individus ont tous reconnu devant leur procureur que la vente ou la commercialisation de l’ivoire est interdite,  avant d’être déférés à la prison civile de Lomé. Ils encourent une peine de prison allant d’un à cinq ans et à payer une amende d’un (01) million à cinquante (50) millions de Francs CFA.

Conscients que leur activité commerciale est un délit puni par la loi, les présumés trafiquants, ont pris le soin d’emballer minutieusement les deux grosses défenses d’éléphant dans un sac à céréales avant de les cacher dans un carton.

Après leur arrestation, des perquisitions ont été effectuées aux domiciles des quatre prévenus, mais aucune autre pointe d’ivoire n’a été trouvée. En revanche,  trois-cent quatre-vingt-dix-sept (397) petits morceaux d’ivoire, ont été saisis à l’issue d’une fouille dans le magasin servant d’étalage de l’un des présumés trafiquants. 

Les forces de l’ordre en ont conclu que ce dernier a utilisé l’ivoire pour ses activités et que ce sont les restes qui sont dans son étalage.

La lutte contre le braconnage des éléphants fait généralement partie des compétences des autorités qui ont d’une part, ratifié des textes nationaux et internationaux sur la protection des espèces protégées, et ont ensuite, mis en place des services en charge de la protection de la faune et de la flore sauvages, afin de lutter efficacement contre le commerce international d’ivoire.

Pour rappel le 9 février dernier, les autorités ont arrêté des trafiquants d’espèces protégées au large du Togo. Ils étaient 4 individus en possession de 17 Tamarins-Lions dorés et 12 perroquets aras, espèces endémiques venant du Brésil.

« C’est le lieu de saluer la régularité de nos partenaires notamment, les services techniques du Ministère de l’environnement et des ressources forestières que sont la Direction des Ressources Forestières (DRF) et l’Inspection des Ressources Forestières (IRF); et surtout l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB) », a indiqué le coordinateur national du Projet EAGLE-Togo, qui salue la souligné la  fructueuse collaboration qu’entretient son organisation avec les autorités togolaises depuis plus de six ans. 

Selon lui, ces arrestations visent à créer l’incertitude chez les trafiquants et réduire le rythme du trafic.

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