Burkina-Faso : Le CDP appelle à porter le choix lors des assises nationales sur Ibrahim Traoré comme Président de la transition

C’est suite à une réunion des membres du secrétariat Permanent, que le CDP  a publié une déclaration dans laquelle après avoir énuméré les principaux défis auquel est confronté le Burkina-Faso, dûs aux manœuvres des groupes terroristes, propose le nouvel homme fort du pays est soit désigné au cours des assises nationales comme président de la transition. Car selon lui, il est « mieux placé » pour conduire le Burkina vers le retour à l’ordre constitutionnel.

Pour le CDP, la venue au pouvoir d’une autre aile du MPSR, suscite l’espoir des burkinabè en général, et des personnes affectées par les manœuvres terroristes. Rappelons que Ibrahim Traoré a déclaré qu’il ne se chargera que d’expédier les affaires courantes. La formation politique d’Eddie Komboïgo pense que,  la réussite du MPSR à relever les différents défis sécuritaires, émanera non seulement des nouveaux dirigeants mais aussi avec le concours de toutes les composantes de la société burkinabè.

Le parti a évoqué la forte mobilisation des burkinabè autour du capitaine lors des événements du 30 septembre, 1er et 2 octobre. « Le soutien populaire dont a bénéficié le capitaine Ibrahim Traoré et ses frères d’arme est la preuve du rejet de toutes formes de mal-gouvernance mais également de la manifestation d’un attachement aux valeurs morales et sociales qui ont toujours caractérisé notre peuple. »

Pour le CDP, ce sont autant de raisons qui prouvent que les burkinabè voient en les nouvelles autorités du MPSR, des citoyens dignes de mener à bien la transition et tracer la bonne voix pour un retour à l’ordre constitutionnel et surtout combattre efficacement le djihadisme. « Le CDP invite les nouvelles autorités du MPSR à œuvrer dans l’intérêt supérieur des Burkinabè, dans l’équité, l’égalité et la probité. Cela passe par une bonne conduite des assises nationales annoncées ces 14 et 15 octobre 2022 qui marqueront la désignation d’un nouveau président du Faso » indique le parti qui invite tous les acteurs à des choix consensuels du nouveau président et des organes de la transition. « Ces choix devront porter prioritairement sur les acteurs du mouvement de rectification des 30 septembre, Ier et 02 Octobre 2022 qui, à travers leurs différentes déclarations, affirment que les objectifs annoncés lors de l’avènement du MPSR le 24 janvier 2022 n’ont pas changé et demeurent : la lutte contre l’insécurité, la restauration de l’intégrité du territoire, le retour des déplacés internes, la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance et la refondation de l’Etat. »

En rappel, le Burkina-Faso traverse depuis 2015 une crise multidimensionnelle d’ordre sécuritaire, économique, politique et sociale. La recrudescence des attaques terroristes ces derniers mois a entraîné un grand nombre de pertes en vies humaines, l’accroissement du nombre de déplacés internes, la fermeture des classes et des services de l’administration publique. Le rétrécissement des zones sous le contrôle de l’administration centrale, l’inflation galopante qui provoque une hausse vertigineuse des prix des produits de consommation courante, l’absence ou l’insuffisance des vivres, l’incertitude de la rentrée scolaire dans de nombreuses zones.

 

Josée

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